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Nous avons plusieurs projets en cours de développement, certains s'adressent à un support Web, d'autres à des diffusions  publiques.

Le 3e Impérial à Granby nous a invité à travailler en résidence de coproduction durant une période d'un an. Nous avons commencé par faire un séjour d'exploration. Lors de nos explorations du territoire et du paysage de la région de Granby, nous étions à la recherche d'anciennes granges, figures emblématiques elle représentent le travail de la terre et sont au coeur de la vie des fermes. Nous avons rencontré Constant et Eva sur le 9ième Rang car leur grange imposante est magnifique. Ensuite, nous avons découvert la région de Saint-Joachim-de-Sheford, non loin; là-bas on nous à dit d'aller voir Jean-Roch qui nous à guidé vers son cousin Jean-Claude. Au fil des discussions Jean-Claude s'est souvenu de Constant car il ramassait le lait dans les fermes environnantes. Un jour, Jean-Claude nous à montré la photo du jeune couple Constant et Éva à la fête du mariage de son frère. Nos explorations improvisées nous ont mené vers des gens et des familles dont nous ne connaissions pas la vie ni le métier et dont les chemins s'étaient déjà croisés. Au vignoble, nous avons rencontré Robert et Nancy aussi ... Est né l'œuvre Soyons ferme!

Merci pour leur grande générosité durant tout le processus de création. Soyons ferme! a été réalisé en coproduction avec le 3e Impérial, centre d'essai en art actuel durant 4 séjours en résidence, entre novembre 2013 et octobre 2014. La présentation publique des œuvres comprenait une vidéo présentée au vignoble L'École du 3ième Rang, une exposition d'images à la Coop au Coeur du village à Saint-Joacahim-de-Shefford; une intervention in situ sur une vieille grange à Jean-Claude, ainsi qu'une projection vidéo nocturne sur la grange de Constant et Éva à Granby (un soir de pluie).

Au fur et à mesure nous mettrons en ligne de courtes séquences vidéographiques qui dialoguent entre elles. 
L'enclos, La grange, Bébé, Eva, Les Vaches, Les enfants, etc. , des recoupements se font inévitablement entre ces fragments de vie, par la temporalité inhérente à chacune, la ruralité, les métiers, les questionnements environnementaux, le rapport à la terre ainsi que la confiance et les liens d'amitiés qui se sont tisser tout au long de l'année...
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En 2010 Lors de notre retour du Ladakh, nous avons élaboré une installation d'envergure comprenant des murales photographiques, de la vidéos et des bandes sonores:

Et si le toit du monde pleurait, infiniment… Dans cette œuvre nous nous demandons comment rester solidaire à l’autre et l’ailleurs dans nos sociétés, alors que nous sommes engagés dans une course effrénée à la consommation ? Comment réduire notre appétit matériel ou technologique, qui exerce une pression jusqu’ici inégalée sur notre écosystème ? Comment rester sensible ? 

We address topics such as: The traces in the landscape: Even the finest and most majestic scenery show signs of disturbance. In the case of Ladakh, the mudslide becomes a tangible allusion to its own precariousness. The militarization of sensitive areas: 150 000 military are living in Ladakh and it’s forbidden to photograph military sites (…). The last war between India and China was in 1962, when Ladakh was invaded. In the whole country, soldiers are deployed in sensitive border areas to monitor the demarcation lines, which are crucial to the natural resources they contain. This applies to the whole world. 

What should we experience to understand that each of our actions has an impact on all human beings? What choices in our artistic practice can we do for the future grandchildren of Pierre, testify, share, get involved or create together.With this project we start with a localized event to question issues that are global. How in Western societies can we promote solidarity to the other while we are engaged in such a race for consumption? How do we reduce our appetite for material or technology that is putting an unprecedented pressure on our ecosystem? How to remain sensitive? Ladakh was so far an agricultural area, peaceful and self-sufficient. Yet these communities want to get in touch with the world, participate in this aura of prosperity that surrounds the western development through technology, access to running water, to electricity and often devastating tourism industry…Seeing these affected populations so close and undergo an environmental disaster while our presence is questionable, has led us to be troubled at the highest point. Hence, it is easy to wonder if our irresponsible acts, our selfish attitudes are not contributing to these dramas. How can we remain united, if not otherwise create together in a spirit of solidarity and look at things differently. Several questions remain open...